93. Roy Harper, Stormrock, 1970 | BV



 

Un disque à faire rougir Tim Buckley, Nick Drake, et tous leurs descendants. Et on sent même que Roger Waters a beaucoup tiré de cette verve guitarienne, veine folk so british, mais pas tellement londonienne. Mais au-delà des autres (même Johnny Marr l’avoue), il y a ce côté tragique, disons d’un Arthur déjà passé du côté obscur (ce qui est finalement le fonds d’Arthur). On évite ainsi le romantisme puéril de Led Zep (John Paul Jones, comme Gilmour, seront des fidèles toutefois, le mec envoie, ils le savent). Y’a un brin de psychédhipisme à la Barclay James Harvest, mais toujours plus malin, plus désespéré, plus méchant.