Classique argentin qui pêche (ha ha) surtout par les grimaces de l’époque, car pour le reste, idées, singularité, cohérence, interprétation, thème, c’est à peu près optimal ; un peu comme si Nick Drake se laissait aller à la fantaisie. Excellent disque, de ceux qui s’écoutent toujours avec plus d’attention… on découvre une espèce de capture du meilleur du rock anglais de 1965 (La Habladurias del Mundo), mêlé à l’expérience du progressif plus tardif (Supercheria), et une verve unique, propre à la culture, à la langue, à la voix (Bajan). Parfait pour finir l’été.
Mais finir l’été avec Artaud. Parce qu’il y a Artaud. Là derrière. Et en tout petit, sur la pochette. Artaud vieux; enfin, vieux… Artaud quoi, le dernier Artaud.