923. Lucio Battisti, Anima latina, 1974 | BV

 


 

Généralement méfiant envers la variété (la forme, le concept, l’idée même de variété, comme une espèce de salade niçoise oubliée dans un autogrill), et d’autant plus lorsqu’il s’agit de variété italienne produite par un cantautore, peu connaisseur de son histoire d’ailleurs, je dois dire que j’ai été séduit par cet album étrange, qui sonne un peu comme un Battiato qui aurait trouvé la notice de son Bontempi.

Généralement également méfiant envers l’eldorado sud-américain des européens, là encore, la « fusion » fonctionne à peu près. Mais là où j’ai décidément décidé d’apprécier l’album, c’est lorsqu’on entend ces mots : « Urca ! guarda cosa c’è / Il salame » (“Fichtre/Mince/Sapristo ! Regarde (ce qu’il y a) / Le saucisson”), et j’ai rarement été aussi surpris, et agréablement.