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978. Joni Mitchell, Hejira, 1974 | BV

 


 

En cherchant à se rapprocher toujours plus d’une espèce de chanson jazz-folk, qui pour le coup et au fond est une forme très originale, Joni Mitchell (la femme à aux lèvres de François Mitterrand) perd un peu de sa verve mélodique, sur cet album, le dernier d’une série pourtant assez sidérante.

L’ensemble de balades ici toutes plus ou moins lancinantes relate un voyage automobile de LA au Maine souffre peut-être de ce manque, ou de l’inspiration de Blue (1971, #346), de la radicalité du précédent The hissing of summer lawns (1975, #422), et laisse un peu sur la faim — même si la production est impeccable (Jaco Pastorius en sus). Il y a plein de trucs bien (l’espèce de pédal-steel de Amalia, les chœurs de Song for Sharon, ou les boum-boum de Blue Motel Room, et sa voix caverneuse, mais il n’y a pas cet excès de maîtrise qui plaisait dans d’autres…