À l’époque, j’étais totalement passé à côté du disque, bien que j’aie connaissance de l’existence du groupe. Je l’ai écouté récemment, je l’avoue, pour ce projet. Je n’ai pas été déçu. Certes, il y a des sons déjà entendus mille fois, mais il y a cette fantaisie (un peu ironique) que rend bien la superbe pochette (et le titre), ou par exemple Don’t fight it, feel it… beaucoup de tentatives, dans plusieurs directions, qui en font un ensemble plutôt hétéroclite mais sympathique, finalement plutôt insouciant comme l’époque (brève) de relatif bonheur qui s’ouvrirait bientôt (et se fermerait aussi vite) — et dont la maison acide serait le repaire, la joyeuse et triste bannière.