Ah finalement, on change complètement de son, t’as vu, deux salles, deux ambiances.
Étrange rapprochement entre pur hip-hop, musique de film noir, influence du giallo italien, et référence à d’obscurs comics new-yorkais dignes d’un rapport inédit entre Gene Colan et Ennio Morricone, récit dont le héros serait Isaac Hayes…
Adrian Younge possède des rythmes et des atmosphères sonores par milliers, et il possède également du goût et enfin des amis. Quand Ghostface Killah et RZA viennent donner la main, on obtient donc une excellente partition pour poser le texte avec soin et brio.
Ce premier volume est, à mon sens, un peu moins réussi que le second, et l’ensemble encore moindre à l’impact qu’a pu produire la bande-son de la série Marvel Luke Cage ; ou plutôt les efforts successifs persistent et transforment ce cinéma musical toujours plus juste. Espérons-donc qu’on aura à en reparler bientôt.