
Un souvenir des années 90, un morceau imbattable (2:1). Et de bonnes chansons (Vaseline) mais qu’après coup on peine à ne pas avoir déjà entendues quelque part. Un des nombreux albums propres, bien interprétés, justement balancés entre punk et réalisme des années 90, mais qui marque le pas à acquérir son indépendance.
(Il faudrait poser ici tout un roman sur les vicissitudes de ce groupe, supplément ou apostille (ou hernie ? ou biopsie ?) du groupe Suede, qui n’est pas trop ma tasse de thé (l’album éponyme est classé 1291e dans la Souche, hem…), dont se sont exfiltrés Justine et Justin, respectivement chanteuse Frischmann et batteur Welch ; elle s’est retirée de la musique pour devenir artiste et lui est l’actuel batteur de Jesus And Mary Chain. Le monde est petit. Tellement petit, d’ailleurs, qu’ils ont eu pas mal de déboire pour cause de suspect plagiat sur plusieurs morceaux (Wire, Stranglers)… pas de quoi donc s’éterniser.)