101. Dave Brubeck Quartet, Time out, 1959 | BV

 


 
Mon père n’était pas mélomane et pourtant il adorait les deux thèmes phares de cet album, par ailleurs devenus des classiques, Blue rondo à la turk et Take five.

Je n’ai aucune idée de la raison ou de la cause qui a fait atterrir ce disque, en CD, aux tout débuts du CD, à la maison.

Dans Take five il y a un solo de batterie, exceptionnel, parce qu’étrangement (ou pas) très mélodique. Il plaisait tellement à mon père qu’il a été d’accord, peu après pour m’acheter une batterie d’étude, pour le premier groupe où j’ai joué.

Évidemment j’écoute ce disque avec mélancolie, mais je dois dire qu’avec le temps, après avoir entendu mille et plus disques de jazz, celui-ci reste vraiment dans les disques favoris. Les deux morceaux cités sont des classiques donc, avec Three to take ready, et Take five (de Paul Desmond, et non de Brubeck, qui écrira d’ailleurs une version renversée, Take ten), elle-même est au-delà du classique, une petite perle (et allez), mais les autres morceaux Kathy’s waltz, Everybody’s jumpin’ et Pick up sticks sont un pont parfait entre le jazz classique et le bop qui entre-temps travaille, travaille.

Possible que je doive toute cette chronique à ce disque, à Take five, et à mon père.