859. Procol Harum, A salty dog, 1969 | BV

 


 

Certainement (d’accord avec pas mal d’auditeurs) un album sous-estimé, occulté sans doute par le tube A whiter shade of pale. Le morceau titre est une pierre miliaire du rock progressif, mais on trouve également beaucoup de mélodies, pas mal de pop qui frôle la sensiblerie sans jamais y céder, mais aussi du blues bien croustillant (Juicy John Pink) et de la soul qui décoiffe (>Crucifiction Lane). Franchement, une écoute pas du tout désagréable. Je trouve la pochette très réussi, avec ce je-ne-sais quoi d’inquiétant qui traduit bien l’inquiétude de ces morceaux.