Bon, le dé à mille faces nous entraîne au fond du classement, à 20 places de la fin… mais qu’on se rassure, il y en a pas mal sous le pied, si, pourquoi pas, après dix-neuf années, deux mois et deux jours de ces 1000 chroniques hebdomadaires me prenait l’envie de continuer (on sera en 2041, et j’aurais donc 65 ans), je pourrais encore tenir au moins une décennie !
Bon, quelle drôle de disque, pour nous ici, aujourd’hui. Ce qui m’a le plus dérangé avec les Cars, ce n’est qu’ils sont trop Américains, mais c’est que tout en étant Américains et qu’ils ne cèdent pas aux clichés du bon gros rock américain, ils échouent à quelques encâblures… et ce défaut rend pour le disque aussi indéniablement fade que tristement commun.
Des Cars, vous connaissez sûrement le nom du meneur, Ric Ocasek. Et je me demande si on n’ pas tout dit avec ça. Non, en écoutant ce titre, leur premier album, je note toute une série de groupes de soi-disant grunge ou garage fortement inspirés par ce son (là me vient le nom d’Urge Overkill).
Ce premier effort est souvent décrit comme leur meilleur, et une petit chef d’œuvre empreint de vraie modestie. Bien que proche du rocher un peu dur et de la vague un peu nouvelle, je trouve qu’il manque tout de même un peu trop du sel de ces deux influences. Non, ce n’est pas mauvais, loin de là, mais ce n’est pas impérissable à l’oreille– alors même qu’il y a plein d’idées d’arrangement, et même de composition…