Fan de chichourle (comme on dit chez moi) que cet album est intelligent !
Après un premier opus aux accents plutôt jazz (d’ailleurs très bien), dans une espèce de visitation du hip-hop qui aurait pu faire florès dans les années 90 (puis finalement a plutôt fait pschitt, comme un gras flot démoulé par Will Smith par écran interposé), ils (dont le nom est absolument génial, A Tribe Called Quest !) resserrent un peu la pression, affinent leurs samples et leur flot sur ce nouvel album (dont le titre est magnifique, Midnight Marauders).
Moi que les intros gonflent allègrement, je trouve celle-ci plutôt réussie, et qui enchaîne sur un classique, Steve Biko (Stir it up), imparable, que suit un autre classique, Award Tour. Represen / Represent-sent-ent.
On n’est pas surpris de trouver là Busta Rhymes (Oh my god), avec cette enveloppe luxueuse et maline (8 million stories, Electric relaxation) ; certaines pistes sont moins fortes, et on a toujours le défaut du CD qui autorise un empilement trop important de minutes, mais l’ensemble se tient. Le final, qui se voudrait plus bandito (oui, c’est tout ce que j’ai trouvé pour “gangsta”), annonce la suite ?