GI’s not dead !

 

Un autre espace d’occupation de la figure collective du Général Instin. Pour mieux connaître le Général, rendez-vous ici : http://remue.net/spip.php?article1522

 

Dernières propositions de la rubrique ‘GI’s not dead’



« L’Homme n’est peut-être plus qu’un visage qui s’efface comme une figure sur le sable. » Foucault.

Au départ c’est une déambulation dans Paris, cimetière Montparnasse. La découverte d’une tombe étrange, celle du général Hinstin (1831-1905), avec vitrail détérioré par le travail du temps, qui défigure le visage inscrit. Une photo en est tirée. Une photo, puis une série de photos, par Juliette Soubrier. L’image trouble, les détails accentuent le trouble. C’est aussi le début du caractère collectif et transdisciplinaire du projet. Quel projet ? S’emparer du général, qui perd au passage son H qui le faisait humain historique, devient personnage-entité. S’emparer du général et lui donner une seconde vie, faire passer cet inconnu à la postérité. Pris au mot : le généraliser.

Le général devient alors personnage mais aussi concept fantôme et état d’esprit, exploré dans ses décalages par Patrick Chatelier [1], initiateur du projet, puis par d’autres. Car le général contamine, chacun y met un peu de soi, pas n’importe quoi pour autant. En filigrane, souvent : des origines. Figures de père. De la mère. D’un peu de terre. Figures aussi d’auteur : « L’auteur véritable du général Instin a lancé son idée puis disparu. »

(Extrait du feuilleton à retrouver sur Remue.net).