Décidément, un autre disque étrange après Magma. Alors je l’avoue, je ne connaissais vraiment pas Buckethead avant la création de la souche. Et justement allais-je dire: comment appréhender un type qui porte un masque de “slasher-movie” et s’affuble d’un pot de KFC (d’om son nom), guitariste virtuose (les deux forment oxymore, et le tout donne nausée) qui a publié 435 albums studios jusqu’ici, et depuis 1992 seulement (dont 119 l’an dernier, et déjà 16 depuis le 1er janvier de cette année), plus 74 travaux avec d’autres et près de 400 interventions ailleurs, pour un total de 171 heures de musique enregistrée… comment ?
Alors je suis allé à la simplicité : j’ai fouillé un peu pour comprendre quels albums étaient préférés, et j’augure que celui-ci, à la belle couverture, est l’un des meilleurs ; mais il paraît qu’ils sont tous à peu près bons. Bon il y a un petit côté jeu-vidéo (Xénon 2) dans cette musique, ici teintée de blues, mais enfin il n’y a rien de déshonorant ici, sinon peut-être le manque de grain, d’acroche sérieuse pour l’auditeur (un peu comme un Jeff Beck encore plus chiant). D’ailleurs je vois qu’on le qualifie d’ambient.