.Il faudrait arrêter un peu avec cette histoire d’instinct, me dit-il
.Le général n’est pas un animal
.Il faudrait arrêter un peu avec les généralités sur l’instinctivité .L’instinctivisme .L’instinphilie
.Le général n’est plus en état d’alimenter les atavismes
.Il serait mort, m’a-t-on dit. Il serait simultanément présent dans tous les évènements du futur et du passé. Il serait à la fois un esprit et un brisement
.Il faudrait commencer un peu à voir en face ma condition
.Le général ne peut être érigé ni au rang des vérités ni au rang des illusions.
à ceux qui croient qu’il erre il répond c’est vous
.À ceux qui croient qu’il souffre, qu’il a souffert et fait souffrir il oppose un silence en guise d’interjection. Un silence comme une conquête qui ne regarde que lui. La question que pose l’existence du général ne s’ouvre que lorsque les parties parlant pour les autres se taisent
.Je revendique mon impropriété, m’avait-il dit enfin avant que je comprenne
.Et pourtant c’est précisément cela qui m’avait plu, au premier abord, quand je l’ai rencontré : le cœur qu’il semblait mettre à ne rien épargner, ni personne, ni lui-même, sa jubilation à débusquer l’innommable et cette tension sublime de la bête traquée
.Mon intuition n’était ni bonne ni mauvaise, elle n’avait pas lieu d’être
.On ne croise pas le général, pas même en rêve, pas même sur le papier
.Le général disparaît dès lors que l’on respire, dès lors que se font jour un désir, une vision, une idée