Fanny Garin • cependant / lentes

Nous sommes heureux de publier des extraits d’un recueil inédit de Fanny Garin, auteur aperçue notamment chez Remue.net, Larmes de cerf.



 

cependant que le feu, le feu glissant
vos branches obscures
ébrèche
qui reste du réel vos mains mes veines

cependant, cependant qu’encore, hier, hier tu, tu embrasais nos yeux de pierre
flambaient, regarde le feu
le feu n’est rien les femmes se taisent, défaites des jupes à crouler, lentes



 


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Une réflexion sur « Fanny Garin • cependant / lentes »

  1. Georges Oucif

    Bonjour,
    Je ne veux pas envoyer un mot en forme de commentaire de texte, ni un simple j’aime; je dirai simplement que j’apprécie tous les textes de Fanny Garin, parce que, au-delà du paradoxe de son style qui réussit à faire naitre de la précision l’ambiguïté, elle sait créer sa propre langue pour exprimer l’indicible des émotions.

    Répondre

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